
Dans tout le Pacifique, les plantes envahissantes compromettent gravement la résilience des écosystèmes et des communautés. Des plantes comme le taro à Niue, la tulipe africaine à Rarotonga et le tamalagi aux Samoa menacent les ressources en eau et fragilisent la résilience des forêts naturelles et des bassins versants face aux impacts croissants du changement climatique. Une fois que ces plantes envahissantes se sont largement répandues, la seule méthode sûre, économique et durable pour les combattre consiste à utiliser des « ennemis naturels » inoffensifs, provenant des mêmes régions d’origine. L’Institut néo-zélandais des sciences de la bioéconomie (BSI) est le principal partenaire technique du programme PRISMSS et est reconnu comme un chef de file mondial dans l’utilisation des ennemis naturels, également appelée lutte biologique. L’utilisation sûre et scientifique des ennemis naturels pour lutter contre les plantes envahissantes est pratiquée avec succès dans le monde entier depuis plus d’un siècle. Dans tout le Pacifique, des ennemis naturels ont désormais été mis en place pour 25 espèces de mauvaises herbes dans 17 îles du Pacifique. BSI a déjà aidé les îles Cook à utiliser des ennemis naturels pour contrôler six de leurs mauvaises herbes les plus problématiques et soutient actuellement des efforts similaires dans des pays comme Vanuatu, Niue, Tuvalu et Samoa.
Les techniques de lutte conventionnelles peuvent être utiles lorsque les mauvaises herbes ne sont pas encore répandues et pour protéger les sites de grande valeur. Cependant, une fois que les mauvaises herbes se sont répandues, la seule façon sûre, rentable et durable de les combattre est d'utiliser des ennemis naturels, appelés lutte biologique. Ce programme régional vise à réduire l'impact des plantes envahissantes répandues en réduisant leur vigueur grâce à l'introduction d'ennemis naturels inoffensifs provenant de leur région d'origine, ainsi que de leur plante hôte. Cette technique est utilisée avec succès et en toute sécurité dans le monde entier, y compris dans le Pacifique, pour lutter contre les mauvaises herbes depuis plus de 100 ans. Des ennemis naturels ont été établis sur 25 espèces de mauvaises herbes dans 17 pays du Pacifique, et il existe de nombreuses possibilités de diffuser les agents existants disponibles dans le Pacifique vers de nouveaux pays, par l'introduction d'agents disponibles hors du Pacifique et par le développement de nouvelles options pour le Pacifique.
Partenaire technique principal
Institut des sciences de la bioéconomie
L'Institut des sciences de la bioéconomie, basé en Nouvelle-Zélande, est le partenaire technique principal du programme PRISMSS. Reconnu comme un chef de file mondial dans la lutte contre les plantes envahissantes grâce à leurs ennemis naturels, il intervient depuis une décennie sur les problématiques liées aux plantes envahissantes dans le Pacifique. Il a notamment récemment aidé les îles Cook à contrôler six de leurs plantes envahissantes les plus problématiques et travaille actuellement sur un programme similaire au Vanuatu. Manaaki Whenua mène des recherches pour préserver la biodiversité, améliorer la biosécurité et protéger la santé des terres, des ressources en eau douce et des sols, essentielles à un avenir prospère. Manaaki Whenua reconnaît l'importance des partenariats, le rôle particulier des peuples autochtones et la nécessité de garantir à tous les savoirs, la compréhension et les outils nécessaires pour vivre en harmonie avec l'environnement. En plus d'être un acteur majeur de la recherche en Nouvelle-Zélande, l'Institut des sciences de la bioéconomie est reconnu internationalement pour sa contribution. De par sa situation géographique, Manaaki Whenua porte un intérêt particulier à la région Pacifique et y mène des travaux depuis longtemps. Ses activités comprennent la planification de l'utilisation des terres et la recherche sur les contraintes de production en milieu rural terrestre, la caractérisation de la biodiversité indigène et introduite, ainsi que l'aide à la gestion des espèces envahissantes (notamment le développement actuel de la lutte biologique contre les principales adventices aux Îles Cook et au Vanuatu). L'Institut des sciences de la bioéconomie reconnaît que la collaboration internationale est essentielle pour améliorer la biosécurité dans la région Pacifique.
Projets en cours:
Le Vanuatu utilise des ennemis naturels pour lutter contre les mauvaises herbes répandues
Ressources
Ateliers et Webinaires | ![]() | ![]() |
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Atelier NENS - mars 2021 (liste de lecture) | Pacific Battler Lounge | Mauvaises herbes ou résilience : restaurer les services de la nature (webinaire complet) | |
Apprenez-en davantage sur la philosophie derrière Natural Enemies - Natural Solutions (NENS), les projets réussis dans la région et les processus impliqués pour faciliter un programme NENS dans votre pays. | Ce webinaire du Pacific Battler Lounge explore les mauvaises herbes envahissantes, leurs impacts sur la nature et la manière dont les solutions naturelles peuvent renforcer la résilience climatique. | |
Outils | ![]() | |
La base de ressources Battler (BRB) pour les ressources de connaissances sur la lutte biologique dans le Pacifique | Le programme Natural Enemies Natural Solutions (NENS) a créé une nouvelle ressource Web pour aider à éclairer les décisions concernant les activités NENS et la lutte biologique contre les mauvaises herbes du Pacifique. |

Photo Credit: © Manaaki Whenua - Landcare Research
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